La Tunisie, ce pays si grand en histoire, en diversités culturelles et qui d’antan attire les convoitises des grandes puissances (Phéniciennes, Musulmanes, Ottomanes et Occidentales) pour son emplacement et son peuple accueillant et adaptatif.
La Tunisie ce pays qui ne bénéficie pas de gâteries naturelles suffisantes (pétrole, gaz, minerais ...) pour survivre ni d'arguments sectorielle régulier (tourisme, agriculture) pour se garantir une économie stable et une planification future minutieuse.
Mais cette Tunisie se retrouve au devant de la scène économique Arabe et Africaine malgré ces inconvénients, en concurrence avec des géants en superficie et en secteurs d'activités (Industrie, Matières premières ...).
Le secret de cette ironie du sort n'est pas pour autant difficile à déceler : la Tunisie bénéficie d'une main d'œuvre énorme et des secteurs d'études diversifiés qui permettent de retrouver toutes les compétences demandés sur le marché et d'attirer les investisseurs étrangers.
De même, une partie mineure de cette jeune main d'œuvre se manifeste en tant qu'entrepreneurs et se permet de lancer des petites entreprises de services qui créent implicitement des nouveaux besoins et de nouvelles perspectives de travail pour l'ensemble de la communauté.
Ce concept de main d’œuvre active est identifié dans les pays de l’extrême orient asiatique, là où les ressources naturelles n’existent pas et l’unique richesse est la grande population. D’où la volonté de voir la Tunisie comme une Corée du Sud Nord Africaine qui compte sur sa richesse reproductive.
Mais l’application de ce concept se heurte à une contrainte primordiale qui pourra causer son échec : le manque d’ambition du jeune tunisien.
Un jeune qui se contente d’un travail redondant au sein des centres d’appels pour une médiocre somme de 450 Dt, et ce même au sein des diplômés et titulaires parfois de Diplôme d’ingénieurs.
Ces centres d’esclavages…euh d’appels qui font plus de mal que de bien à la société tunisienne et qui ne sont que des lueurs d’espoirs pour les chômeurs qui sautent désormais sur la solution facile.
Un jeune qui ne pense qu’à trouver un salaire fixe "comme les autres" pour fonder une famille et se ranger à la file de routine classique et qui se retrouve en liste d’attente d’emploi de surcroit !!
Un jeune qui –une fois employé- s’auto-suffit et ne fait que le travail qu’on lui demande sans pour autant avoir l’esprit critique et la créativité et l’anticipation. Ça peut relater du manque de motivation (psychiquement et matériellement) mais aussi du manque de citoyenneté de l’employé … là c’est un autre gros sujet de convoitise qu’on abordera une autre fois.
Les causes de ce climat non propice à l’ambition et à la créativité peuvent relater aussi de l’état d’esprit de la génération exécutive actuelle appartenant à l’ancienne école bureaucratique et qui accepte peu les changements d’habitudes et privilégie les prises décisionnelles statiques « sous la Clim » et qui ne prennent pas en considération les faits divers journaliers constaté sur terrain (au sein d’une entreprise de services, un ministère même sur un chantier !!).
La bureaucratie qui refuse les idées nouvelles (des plus réalistes aux plus folles) et qui favorise les hiérarchies verticales boudant ainsi tout dialogue constructif et poussant les employés à se contenter des taches attribuées et perdre tout sens d’anticipation de peur des représailles.
La solution à ce dilemme devrais améliorer la vie de tout ce pays, mais va falloir la trouver et parvenir à l’instaurer pour changer les tendances et … "Aller plus haut" à la Tina Arena !!